La Mythologie des Enfers
1- Catabase
La catabase (du grec ancien κατάϐασις / katábasis, « descente, action de descendre ») est un motif récurrent des épopées grecques, traitant de la descente du héros dans le monde souterrain, les Enfers. C'est l'une des épreuves qualificatives les plus décisives de la formation du héros épique.
L'exemple le plus connu est celui d'Orphée, le musicien-poète, célébré par Virgile (Géorgiques, IV) et Ovide (Métamorphoses, X et XI). Il descend aux Enfers où son chant envoûte Hadès et Perséphone ainsi que tous les monstres infernaux pour tenter de ramener chez les vivants sa femme, la dryade Eurydice, tuée par la morsure d'un serpent.
Le dernier des travaux d'Héraclès le conduit aussi aux Enfers : il doit ramener Cerbère, le chien à trois têtes qui en garde l'entrée (voir Descente aux Enfers).
Dans l'Énéide, le héros Énée descend également aux Enfers, accompagné de la Sibylle de Cumes pour y consulter son père Anchise.
Dante, dans la Divine Comédie, effectue aussi une catabase, dans un Enfer syncrétique, qui garde beaucoup de celui d'Homère et de Virgile, tout en assimilant des caractères chrétiens.
Dans l'Odyssée, Ulysse, conseillé par la magicienne Circé, s'approche de l'Hadès mais n'y descend pas. Il y consulte le devin Tirésias et sacrifie un mouton noir afin de pouvoir parler aux morts qui reviennent sous forme de spectres, dont sa propre mère : c'est l'épisode de la Nekuia, ou Nekyia (νέκυια, « sacrifice pour l'évocation des morts »)
Voilà pour l'acte même de descendre aux enfers, dans Immortal Throne c'est bien évidemment votre avatar qui accomplit cette action.
2-Généralités
Le royaume d'Hadès est l'endroit où toutes les psychai vont après la mort. Cependant, ce n'est pas un endroit de damnation éternelle mais plutôt un royaume où toutes les âmes sont retenues comme des ombres sans force ni sentiment, pure présence d'un passé à jamais aboli et qui reprennent amèrement vie quand on les évoque, en général par une libation de sang à même le sol.
Homère connait néanmoins une île des Bienheureux où quelques élus tel Ménélas ont accès après leur vie pour jouir d'une béatitude éternelle. Néanmoins tous les héros n'y sont pas admis puisque Ulysse rencontre la psychè d'Achille et même celle de Hercule dans l'Hadès. Il connait aussi le Tartare, lieu situé au plus profond de l'Hadès, où quelques criminels mythiques célèbres reçoivent leur punition, tel Sysiphe, les Danaïdes, Ixion, Tantale, etc. C'est aussi la prison des dieux déchus comme les Titans et des Géants, et tous les anciens dieux qui s'étaient opposés aux Olympiens. Il s'agit du lieu où l'on expie ses fautes, où toutes les formes de torture physique ou psychologique sont représentées. À l'intérieur de sa triple enceinte d'airain, il renferme le palais de Hadès. C'est une région aride, sans vie et monotone avec parfois des étangs glacés, des lacs de soufre ou de poix bouillante où baignent les âmes malhonnêtes. L'endroit est entouré par des fleuves aux eaux boueuses, des marécages à l'odeur nauséabonde, qui forment un rempart pour que nulle âme n'échappe à sa peine. La distance du Tartare jusqu'à la surface est égale à celle qui sépare les cieux de la surface. Il soutient en outre les fondements des terres et des mers.
Les détails de la description du devenir des "âmes" après la mort évoluent avec l'orphisme et Platon. Désormais plusieurs séjours des morts sont distingés clairement, et il s'introduit l'idée d'un jugement post-mortem, fondé sur les qualités et les défauts de chacun devant un tribunal présidé par Minos, Eaque et Rhadamanthe.
les Champs Élysées, séjour des héros et des âmes vertueuses après leur mort. Un vrai paradis : il y règne un perpétuel printemps, la terre est toujours couverte de verdure, les oiseaux chantent. Les âmes des personnes vertueuses y vivent une éternelle jeunesse et goûtent au repos en compagnie des Héros.
le lugubre Pré de l'Asphodèle, où les fantômes des morts mènent une existence morne et insubstantielle.
L'Hadès est séparé du royaume des vivants par un ou plusieurs fleuves (selon les traditions), souvent le Styx, parfois aussi l'Achéron. Pourvu que les morts aient été enterrés selon les règles, Charon, ou le passeur, les leur fait traverser dans sa barque, moyennant une obole symbolique (cela explique la coutume mortuaire qui voulait que l'on glisse une pièce dans la bouche des morts). Trois autres fleuves coulent dans les Enfers : le Phlégéthon, le Cocyte et le Léthé.
A- Le Styx
Le fleuve le plus connu des Enfers. Styx était une nymphe, fille de Téthys et d'Océan. Pallas, fils de Crios en tomba amoureux. Elle lui donna pour enfants Zélos (le Zèle), Cratos (la Puissance), Bia (la Force) et Niké (la Victoire). À l'époque où Zeus dut affronter les Titans, c'est elle qui, la première, répondit à son appel et accourut avec sa puissante famille. Pour la récompenser, le maître de l'Olympe en fit le lien sacré des promesses des dieux : les peines les plus importantes étaient infligées aux personnes qui violaient les serments faits en son nom, et quand Zeus lui-même jure par elle, sa décision est irrévocable. Cette nymphe était par ailleurs la maîtresse d'une fontaine d'Arcadie dont les eaux s'écoulaient pour former un petit ruisseau qui s'engouffrait un peu plus loin dans une faille qui menait aux Enfers où son cours ralentissait au point d'en devenir un fleuve infernal. La légende veut qu'Achille, héros mythique de la guerre de Troie ait été trempé à sa naissance dans le fleuve par sa mère Thétis. Ceci l'aurait alors rendu invincible, sauf au niveau du talon, avec lequel sa mère le tint quand elle le trempa dans l'eau du Styx.Le styx est aussi le fleuve des morts , leurs âmes y errent éternellement .
B-L'Erèbe
C'est ici que doivent attendre les âmes dont les corps n'ont pas été enterrés selon les rites pour une période de cent ans. On y trouve également le palais de la nuit, Cerbère, les Furies et la Mort.
C-Accès à l'Enfer, et petite géographie selon Homère
Les Enfers sont traditionnellement situés à une extrême profondeur sous la Grèce et l'Italie, s'étendant jusqu'aux extrêmes confins du monde. Ils sont limités par le Royaume de la Nuit. Pendant l'Antiquité, Grecs et Romains s'accordaient sur le fait que toute anfractuosité ou caverne insondable devait mener aux Enfers (grottes de Cumes, cap Ténare au sud du Péloponnèse...). On peut, semble-t-il, accéder aux Enfers depuis le monde des vivants par plusieurs chemins ; des entrées se trouvent auprès de l'Averne, du Ténare, et au pays des Cimmériens.
On remarque que dans IT l'accès au séjour infernal se fait à partir de l'Epire, région à laquelle on accède en empruntant le portail de Médée.
D-Le Tartare
Le grand absent du jeu, on aurait aimé y combattre, d'autant que le bestiaire y aurait été considérable...
Dans la mythologie archaïque, Tartare est une divinité primordiale, issue de Chaos. Il personnifie le Tartare, l'endroit le plus bas du monde souterrain : la distance du Tartare jusqu'à la terre était égale à celle qui sépare les cieux de la terre selon les Anciens. Il soutient en outre les fondements des terres et des mers.
Selon les versions, il passe pour le père de Typhon et d'Échidna (conçus avec Gaïa, la Terre), voire d'Hécate.
Dans les mythes plus tardifs, le Tartare passe pour une prison située dans les Enfers, protégée par un triple rempart d'airain autour duquel coule le Phlégéthon, et bouclé par une porte en fer fabriquée par Poséidon. Ceux qui ont péché durant leur vie (notamment envers les dieux) sont condamnés à y subir des châtiments éternels.
Y sont notamment enfermés Tantale, Sisyphe, Ixion, Tityos, les Danaïdes, les Titans et les Aloades. Les Hécatonchires en sont les gardiens, conjointement avec les Érinyes[réf. nécessaire].
À l'époque archaïque, il n'existait pas dans la religion grecque de notion de jugement dernier. Chacun errait après sa mort dans les Enfers, indépendamment de ses crimes ou de ses mérites. Le Tartare (comme lieu de châtiment) et son opposé, les champs Élysées, sont donc apparus plus tardivement.
Les nombreux damnés du Tartare sont parfois châtiés par un monstre gigantesque, Gorgô, qui apparait dans les nuages sombres du Tartare et dévore les condamnés en les consumant avant de les recracher. Ulysse l'aurait aperçu au loin lors de sa descente aux enfers
E-Les champs Elysées
« Les Immortels t'emmèneront chez le blond Rhadamanthe,
Aux champs Élyséens, qui sont tout au bout de la terre.
C'est là que la plus douce vie est offerte aux humains ;
Jamais neige ni grands froids ni averses non plus ;
On ne sent partout que zéphyrs dont les brises sifflantes
Montent de l'Océan pour donner la fraîcheur aux hommes. »
Proté à Ménélas, dans l'Odyssée, par Homère vers 563 à 568
Les champs élysées se confondent, à partir d'Hésiode avec l'île des bienheureux..
Conclusion
L'enfer tel que décrit par la mythologie grecque est très différent de celui que l'on retrouve dans la Bible: L'Hadès (enfer grec) est un lieu où toutes les âmes se retrouvent après la mort. Cependant, certaines sont punies éternellement, dans le Tartare, par des châtiments et tortures physiques et/ou psychologiques tandis que d'autres ont une existence plaisante, dans les Champs Élysées. De plus en plus, les Grecs différencieront le destin des âmes en fonction de leurs mérites ou démérites respectifs. Ils finiront même par admettre que les âmes des justes s'envolent vers les astres, dans le monde supra-lunaire, éventuellement au terme de leur cycle de renaissance selon certaines croyances.
La liaison entre enfers grecs et l'au delà catholique apostolique et romain se fait de manière assez originale à travers l'oeuvre de Dante Alighieri et de la divine comédie qui date du XIVe siècle...
Sources :
Homère, l'Odyssée
Strabon, Géographie,
les mêmes informations en vrac : wikipedia.fr
Bestiaire infernal
1-préalable
Le bestiaire présenté dans IT ne reprend que partiellement un bestiaire bien plus riche
Kérès
Dans la mythologie grecque, selon Hésiode, les Kères (en grec ancien Κηρές / Kêrés), au singulier Kèr (Κήρ / Kếr), sont les filles de Nyx, toutefois Hésiode dans le même passage à quelques vers d'intervalle, donne une Kèr comme la sœur de Thanatos. D'autres Kères sont les sœurs des Moires.
Les Kères sont des divinités infernales, sortes de Valkyries, qui hantaient les champs de bataille pour s'abreuver du sang des mourants, s'emparer des agonisants et conduire les âmes des morts aux Enfers. Elles apportent le malheur et la destruction avec elles et souillent tous ceux qu'elles touchent, engendrant la cécité, la vieillesse et la mort. On les représente pourvue d'ongles acérés, les épaules recouvertes d'un long manteau rougi par le sang des corps qu'elle emmène.
Les Kères sont présentes dans l'Iliade où Homère nous les montre un peu comme des Destinées qui paraissaient aussi déterminer le sort, le destin du héros, auquel elles apparaissaient en lui offrant un choix, dont dépendra l'issu bénéfique ou maléfique de son voyage ou personnifiaient le genre de vie et le genre de mort du héros. Ainsi, Achille a le choix entre deux Kères : une qui lui donnerait une longue vie loin de la guerre et une autre plus courte mais plus glorieuse.
Zeus en présence des autres dieux, pèse sur une balance d'or les Kères d'Achille et d'Hector lors de leur quatrième rencontre.
Hésiode fait de la Kèr, une fille de Nyx (la Nuit). Elle est engendrée sans intervention mâle, en même temps que ses frères Moros (le Destin), Hypnos (le Sommeil), Thanatos (la Mort) et quelques autres abstractions personnifiées.
À l'époque classique les Kères tendent à se confondre avec des divinités analogues comme les Moires, les Érinyes ou comme le fait Platon dans ses Lois au vers 937, avec les Harpies
Empusa
Dans le folklore de la mythologie grecque, Empousa ou Empusa est une créature fantastique, sorte de démon femelle.
Dans les Grenouilles d'Aristophane, elle apparaît comme gardienne des Enfers : associée au cortège d'Hécate, elle peut prendre l'apparence d'une belle jeune femme mais aussi se métamorphoser en mulet, en bœuf ou encore en chien avec une jambe d'airain et une autre d'âne.
Melinoe
De Μελινοε, "pensée sombre", de melas "noir" et noein "pensée, idée .Est une ancienne divinité grecque archaique s'occupant des esprits et des offrandes leur étant consacrés.
Elle est sensé être la fille de Perséphone et de Zeus .Elle n'est citée au strict plan littéraire que dans les mystères orphiques...
Gigantès
Les Gigantès sont une race de géants, ils prirent pleinement part à la Gigantomachie, suffisement bien référencée ici http://www.titanquest-fr.com/forum/topic1220.html...
Les principaux représentants de cette espèce furent Alcyoneos et Porphyrion ( ben tiens!! ) Par soucis de lisibilité vous pouvez les appeller "géants"
ce sont les mêmes.....
Karkinos
le terme même de karkinos est la traduction littérale du grec ancien du mot Crabe .
Cependant on désigne, mythologiquement parlant sous ce terme le crabe qui vient en aide à l'Hydre de Lerne lors de sa confrontation avec Heracles, qui ne manqua pas d'écraser le crabe .
Pour le récompenser de ses efforts Héra en fit une constellation, celle du Cancer .
Les Boss rencontrés
Cerbère
( De Κέρβερος, Kerberos )Dans la mythologie gréco-romaine Cerbère est le gardien des enfers . Il est représenté sous la forme d'un chien à plusieurs têtes, de 50 à 100 têtes selon les versions, cependant par commodité, et ce à l'instar de l'Hydre de Lerne par exemple, on le représente généralement muni de 2 à 3 têtes, des serpents hérissants le dos et le cou, le tout se terminant par une queue de dragon ( parfois ).
Cerbère est le fruit de l’union de deux êtres monstrueux, Échidna, la Vipère, et Typhon, respectivement fille et fils de Gaia (la Terre) et de Pontos (la Mer).
Cerbère, gardien de l’entrée des enfers, posté près du Styx (un des fleuves des enfers), est doté de dents terribles, et de venin à la place de la salive.
Il interdit l’entrée des enfers aux vivants, et empêche les morts d’en sortir
Plusieurs héros parviennent pourtant à déjouer sa vigilance, voire à le vaincre.
Orphée, décidé à sortir des enfers sa femme Eurydice, morte d’une morsure de vipère, parvient à le charmer en chantant et en jouant de sa lyre.
Héraclès, chargé de ramener le terrible chien à Mycènes (c’est le dernier de ses douze travaux), en obtient l’autorisation d’Hadès, dieu des Enfers, à condition qu’il puisse le vaincre sans employer aucune arme. De fait, Héraclès parvient à capturer Cerbère à mains nues. Parvenu à Mycènes, le monstre contamine de sa salive empoisonnée des plantes, que les sorcières utiliseront ensuite pour leurs propriétés maléfiques. Cerbère est rendu à sa tâche de gardien des enfers quelque temps plus tard.
Dans la mythologie romaine, Psyché, qui doit se rendre sur les ordres de Vénus auprès de Proserpine (reine des enfers), amadoue Cerbère pour entrer, puis pour sortir, à l’aide d’un gâteau au miel. Énée, lui, l’endort grâce à une pâte soporifique qui lui a été offerte par la sibylle de Cumes, Déiphobé.
Cerbère était aussi terrible pour les vivants qui essayaient de forcer la porte des Enfers comme Pirithoos et Thésée, qui cherchaient à enlever Perséphone.
Charon
Dans la mythologie grecque, Charon (en grec ancien Χάρων / Khárôn), , était le fils d'Érèbe (les Ténèbres) et de Nyx (la Nuit). Il avait pour rôle de faire passer sur sa barque, moyennant un péage, les ombres errantes des défunts à travers le fleuve Achéron (ou selon d'autres sources, le Styx) vers le séjour des morts.
Charon était un vieillard à l'aspect revêche, sale et peu conciliant mais encore fort, solide et qui ne se laissait pas fléchir par les prières de ceux qui n'avaient pas de quoi le payer. Vêtu d'une cagoule, il choisissait ses passagers parmi la foule qui s'entassait sur la rive. Seuls ceux ayant mérité un enterrement adéquat étaient choisis et uniquement s'ils pouvaient payer le voyage, entre une obole et trois oboles, d'où la coutume de placer une obole sous la langue du mort avant son enterrement. Ceux qui ne pouvaient payer devaient errer sur les bords de la rivière pendant cent ans.
Il était très rare que Charon laisse passer un mortel encore vivant. Héraclès, quand il descendit aux Enfers sans mourir, n'aurait pu passer s'il n'avait usé de sa force pour le contraindre à lui faire passer le fleuve, à l'aller comme au retour. Charon fut emprisonné un an pour l'avoir laissé passer sans en avoir obtenu le paiement habituel pour les vivants, un rameau d'or obtenu auprès de la sibylle de Cumes. L'Énéide de Virgile (chant VI) raconte la descente d'Énée aux Enfers, lui aussi armé d'un rameau d'or donné par Apollon, et accompagné de la Sibylle.
Autre mortel , Orphée charma Charon, ainsi que Cerbère, pour ramener du monde des morts sa bien-aimée, Eurydice.
Homère et Hésiode ne font aucune référence au personnage. La première mention de Charon dans la littérature grecque semble être un poème minoen, cité par Pausanias. Le poème donne à la légende de Charon une origine égyptienne, ce qui est confirmé par Diodore de Sicile. Les Étrusques font eux aussi mention d'un Charon qui accompagnait Mars sur les champs de bataille.
Hadès
Frère de Zeus et Olympien, connut par les romains sous le nom de Pluton ( Ploutos, le riche ) personnage incontournable de la muthologie grecque, fort bien référencé ici
http://www.titanquest-fr.com/forum/topic1220.html
Les soeurs Grées
Dans la mythologie grecque, les Grées (en grec ancien Γραῖαι / Graĩai, « Vieilles femmes ») sont trois sœurs, Dino (ou Deino ou Persis), Ényo et Péphrédo (ou Porphrédo ou Pemphrédo), filles aînées de Phorcys et de Céto. Elles sont aussi appelées Graies ou Sœurs Grises.
Leur nom leur fut donné car elles étaient nées déjà ridées et avec des cheveux blancs. Elles n'avaient en outre qu'une dent et un œil pour elles trois, qu'elles se partageaient à tour de rôle : tandis que l'une veillait et pouvait se restaurer, les deux autres dormaient. Elles vivaient dans une grotte située très loin vers le couchant, dans un endroit où il faisait presque toujours nuit.
Elles n'apparaissent que dans une seule légende, celle de Persée : le héros voulant savoir d'elles la résidence de leurs sœurs, les Gorgones, leur déroba leur œil et ne leur rendit que lorsqu'elles lui eurent répondu.
A l'instar des Gorgones, des sirènes, des hespérides, elles sont des Phorcides, filles de Phorcys.
Elles sont assimilables aux Moires, diseuses de Destin, aux Nornes de la mythologie scandinave, si ce n'est à la déesse lituanienne Laima .
[En construction........!! merci de votre mansuétude]
[fin de construction programmée pour le 10 juin 2007 +images si je m'y met, désolé pour la longueur, j'ai un paquet de copies à n'en plus finir ]